A l’entame de la rencontre M. Mamady SANOH, 2^ème  Vice-Président, a au nom du Président de la CCI-BF, M. Mahamadi SAVADOGO et du monde des affaires présenté au ministre de vives félicitations pour sa récente nomination à cette haute fonction dans ce contexte particulier, il lui a assuré le soutien et l’engagement des milieux d’affaires à l’accompagner dans cette noble et exaltante mission de pilotage de la politique gouvernementale de développement des secteurs de l’industrie, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises.

Satisfait de cette initiative de la CCI-BF, le Ministre a salué le leadership reconnu de l’Institution consulaire et a rassuré les participants que les propositions et suggestions de la CCI-BF sont prises en compte dans la politique du Gouvernement. Et qu’au-delà des mesures de riposte contre les effets de la conjoncture actuelle, les actions du Gouvernement en faveur du secteur privé sont au cœur des différents référentiels de développement, notamment le  Plan d’Actions de la Transition (PAT), à travers son Axe 4 et l’objectif stratégique 4.2 de son Pilier 2 à savoir : « Dynamiser les secteurs porteurs pour l'économie et les emplois », et « Développer un secteur industriel et artisanal compétitif, à forte valeur ajoutée et créateur d'emplois décents ».

Les acteurs économiques qui n’ont pas boudé leur participation ont lors des échanges exposés les différentes préoccupations de leur secteur qui se résument essentiellement en trois points :

Le 1^er point est relatif à l’adoption d’un code de travail consensuel qui sera attractif autant pour les nationaux que les investisseurs étrangers.

Le 2^ème point concerne la règlementation du commerce qui permettra aux paysans de bénéficier d’un environnement favorable à la production et à la commercialisation des fruits de leur travail. Il faudra en outre être regardant sur la chaîne du commerce afin que chaque partie prenante puisse occuper un maillon et non tenir la chaîne de bout-à-bout.

Le 3^ème point concerne la résilience légendaire des burkinabè qui ne demandent qu’à créer des emplois et de la richesse afin que le Burkina Faso puisse compter dans le concert des nations. Et pour cela, l’accompagnement du Gouvernement est indispensable.

Le secteur privé en tant que force vive de la Nation, a réitéré son engagement à accompagner la Transition pour le redressement de notre pays qui passe aussi par la restauration d’une économie prospère.  

C’est sur des notes de satisfaction que les différents acteurs se sont donnés rendez-vous pour relever d’autres défis.