Potentiel économique
Le Burkina Faso est un pays du Sahel à faible revenu et aux ressources naturelles limitées. Son économie repose sur l’agriculture, même si les exportations aurifères progressent. Plus de 40 % de sa population vit en dessous du seuil de pauvreté. Le pays est 144e sur 157 dans l'indice du capital humain établi par la Banque mondiale.
Situation politique
Après le coup d’Etat du 24 janvier 2022 qui a renversé le président Roch Marc Christian Kaboré, le lieutenant-Colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, à la tête du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), a été investi le 2 mars 2022 pour une durée de trois ans. Selon la Charte de la transition adoptée par des assises nationales, il ne peut se présenter aux prochaines élections présidentielles.
Les organes de la transition sont le conseil d’orientation et de suivi de la transition, un gouvernement de transition de 25 ministres dont un Premier ministre civil ainsi qu’une Assemblée législative de la transition de 71 membres.
À la suite du coup d’État, le Burkina Faso a été suspendu des instances de gouvernance de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union africaine jusqu’au retour à l’ordre constitutionnel.
Depuis 2015, le pays est la cible d'attaques terroristes qui provoquent des déplacements de population. On recensait 50 000 personnes déplacées dans le pays en janvier 2019. Par ailleurs, en janvier 2022, plus de 3 000 écoles (13 % des établissements scolaires) étaient fermées du fait de l’insécurité.
L’économie en bref
Le pays a enregistré une forte reprise en 2021 avec une croissance estimée à 8,5 %. Ces bons résultats s’expliquent par le rebond des services (+11,7 %) et entre autres, par la progression constante des exportations aurifères. Du fait de faibles précipitations, la production agricole en revanche, a stagné.
Si les exportations ont progressé de 6,5 % en 2021, les importations d’hydrocarbures et d’équipements miniers ont augmenté de 15,5 % ce qui a accentué en grande partie le déficit des comptes courants, évalué à 3,0 % du PIB. Les mesures pour lutter contre la pandémie et les dépenses liées à la situation sécuritaire ont contribué au maintien du déficit budgétaire à 5,5 % du PIB. Il pourrait se creuser davantage cette année et atteindre 6,6 %. Ce déficit s’est traduit par un accroissement de la dette publique qui a atteint 47,4 % en 2021.
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