Mise au point
Ouagadougou, le 05 juin 2023
Dans un post diffusé le samedi 03 juin 2023 sur sa page Facebook et relayé dans plusieurs groupes WhatsApp, Monsieur Tinga Martin SAWADOGO a proféré de graves accusations contre notre Institution, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso.
Le caractère mensonger des faits exposés et la volonté manifeste de l’intéressé de ternir l’image de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso impose de notre part une mise au point qui vise à éclairer l’opinion publique sur la persistance dans la calomnie du mis en cause sur qui pèse déjà une condamnation judiciaire.
En guise de rappel du contexte, il est important de préciser qu’au lendemain de l’insurrection populaire d’octobre 2014, Monsieur Martin SAWADOGO a contribué, à travers des mouvements associatifs divers, à la réforme des textes de base de la Chambre de Commerce et d’Industrie qui ont permis d’organiser les élections consulaires du 13 novembre 2016. A l’issue du scrutin, Monsieur SAWADOGO a échoué à se faire élire comme membre de l’Assemblée Générale, notamment dans une des sous-catégories des acteurs du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP). En rappel, les élections consulaires sont régies par le principe de l’élection par les pairs c’est-à-dire que chaque membre de l’Assemblée Générale est élu uniquement par les acteurs relevant de la même catégorie professionnelle et de la même sous-catégorie que lui.
Malgré son échec aux élections, engagé dans une dynamique d’apaisement du climat social et de renforcement de la cohésion entre les acteurs du secteur privé, le Bureau consulaire a accepté la nomination de Monsieur Martin SAWADOGO comme chargé de mission du Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie puis, Administrateur représentant la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso au sein du Conseil d’Administration de l’Ecole nationale des Douanes.
Plus tard, Monsieur SAWADOGO a démissionné de ses postes pour une autre aventure dont lui seul connait les motivations. En effet, courant janvier 2020, il a activement participé à la création d’une association de droit privé dénommée « Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso » usurpant ainsi la dénomination et les attributions de notre Institution et revendiquant même notre patrimoine. La gravité de cet acte a valu à Monsieur SAWADOGO et ses compagnons le refus de la reconnaissance légale par le Ministère en charge des libertés publiques. Mieux, la juridiction présidentielle du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Ouagadougou, sur requête de la Chambre de Commerce et d’Industrie, a prononcé une ordonnance de référé le 14 mai 2020 condamnant les initiateurs d’un tel projet, sous astreinte, à cesser immédiatement l’usage de la dénomination « Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso, en abrégé « CCI-BF ». C’est donc au mépris de cette décision de justice que Monsieur Martin SAWADOGO qui, devant le juge a avoué avoir été induit en erreur, a malheureusement engagé une série de publications diffamatoires contre la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso et ses dirigeants.
En tout état de cause, la Chambre de Commerce et d’Industrie, porte-voix du secteur privé burkinabè, rassure l’opinion qu’elle n’a jamais agi en violation des lois et règlements de notre pays. Elle fonctionne suivant les mêmes principes et règles qui régissent l’ensemble des Chambres consulaires en Afrique et dans le monde. Au Burkina Faso, à l’image de la Chambre Nationale d’Agriculture et de la Chambre des Métiers de l’Artisanat, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso est une Institution publique et non une association ou un groupe d’intérêt. Elle est naturellement soumise aux corps de contrôle de l’État.
Victime de cet acharnement calomnieux et diffamatoire, le service juridique de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso et ses conseils se sont déjà saisis de cette publication afin qu’une plainte contre Monsieur Martin SAWADOGO soit déposée devant le procureur du Faso dans le sens de la préservation de sa crédibilité et de son image institutionnelle.
La CCI-BF, l’excellence au service d’un service privé prospère !